Jeudi 15 octobre 4 15 /10 /Oct 08:30

Avec ma gueule de sainte, avec mon cœur fiévreux, mes seins qui pointent, j’aime ce nouveau jeu !

Cette nouvelle attraction qui me fait voir 36 chandelles, tourner en rond, toucher le septième ciel… j’adore !

Mon con s’éveille sous sa poussée et c’est un univers qui s’ouvre à moi !

Ça pétille, ça frissonne, ça paillette sous mes rétines et sous ma peau !

J’ai 36 juke-box qui jouent en accéléré, en simultané, dans ma petite caboche !


C’est la fête au village, la parade des endimanchés, le 14 juillet et la journée de la femme !

C’est la nuit de tous les plaisirs, le matin des étreintes, l’année des enflammés !

C’est ton sexe en moi comme une crêpe flambée, une pomme d’amour, un délice au caramel au beurre salé !

C’est l’accordéon, le bal et les lanternes qui grésillent au crépuscule de ma nuit d’amour !

C’est la gouaille, les p’tits cafés, les rues pavées et le bruit du marché dans mon lit, sous mes draps…

C’est la surprise d’un bouquet de fleur, d’un billet de train, d’un cheval de bois pour flirter sur les montagnes russes.

C’est une poignée de fées, de bacchantes, de walkyries qui se gougnottent au fond de ta poche !


J’ai dans les mains ma baguette magique, mon épée fabuleuse, ma dague amoureuse !

Laisse-moi jouer encore, lui parler et rêver !

Laisse-moi la goûter et vois comme son poison acre m’enivre.

Laisse-moi l’embrasser pour devenir princesse.

Laisse-moi lui écrire des poèmes mièvres, de papillons, de rubans et de belettes…


Elle est ma muse, ma drogue et mon oubli.

Elle est ma vie, ma joie, mon attraction.


Ta bite… mon Disneyland à moi !

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Jeux de langues... - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Vendredi 2 octobre 5 02 /10 /Oct 08:30

Pourquoi le taire, me dérober ?

Je te dis vous, je te trouve beau.

Ta voix me touche, je suis troublée,

Idiote, j’ai perdu mes mots !

 

J’ai les hormones qui bouillonnent,

La peau qui brule, le cœur qui bat.

Ma langue s’emballe, et je frissonne,

Je me mentais, c’est toi le chat.

 

Ô toi la Montagne de charme,

Ô toi le Géant qui m’attire,

Je suis prête à rendre les armes.

Je me donne veux-tu m’occire ?

 

Une petite mort, là sous un pont ?

Un grand amour, au coin du cœur ?

Un petit coup, un abandon ?

Un p’tit baiser pour pas qu’je meurs ?

 

J’suis pas solide, moi, même pas belle,

Une petite fille, aux rêves trop grands.

Je vais tirer sur tes bretelles :

C’est toi qu’je veux ! Sois mon amant !

 

Je sais, on ne commande pas ça,

« Bonjour, merci » et « s’il te plait »

Les petits mots ne suffisent pas

Mais comment faire pour t’attirer ?

 

Je n’ai pas d’autres cartes en main,

Quelques mots, pas même un refrain.

Une petite chanson sans air…

Mais tu me plais, pourquoi le taire ?

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Jeux de langues... - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Mercredi 23 septembre 3 23 /09 /Sep 08:00

C’est la fin de l’été et le retour du florilège…

Plus d'un an plus tard...

Aaaah retrouver les perles qui me font sourire… et je ne suis pas la seule si j’en crois le commentaire laissé récemment par Jeumlache, professionnel en nœud de queues de cerises avec la langue.

 

La dernière tendance pour atterrir sur mon blog était donc, comme depuis toujours au cocufiage mais aussi à la contrainte. Les deux tendances arrivant en tête de liste. Preter sa femme à toute sorte de gens, si possible en la forçant, semble en émoustiller plus d’un.

Au hasard :

  • histoire de contraintes érotiques
  • histoire érotique forcée
  • récits ou histoire de sexualité forcée
  • récits de cocus
  • ma femme baise avec les copains
  • ma femme et le vieux pervers 

 

Je ne suis pas sure que ce blog soit une réponse satisfaisante à ce genre de requête.

Ces classiques mis à part, nous avions également :

  • une salope qui baise avec le prof de son…*
  • une robe d’hotesse sexy en satin

 

 

 

Je sais, la récolte est maigre. Pardon.

 

*Cependant une question demeure en suspend, avec le prof de son quoi baise la fameuse salope ?

 

Vous avez 4 heures, l’usage de la calculatrice est strictement interdit.

 

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Vous êtes ici... le florilège de vos requêtes...
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Dimanche 20 septembre 7 20 /09 /Sep 23:27

À coups de pied au cul, je suis de retour

À coups de pied au cul, sur la scène du désamour.

On déconstruit, on désamorce,

On oublie tout et on se donne…

 

Ou alors on fait semblant,

Je veux jouer puisque je dois me perdre.

Je ne serai pas celle qui court pour te rattraper.

Si tu veux marcher devant… je prendrai les chemins détournés.

 

J’irai boire aux lèvres qui se tendent sous les porches,

J’irai me vendre cher, aux amants désarmés.

Aux marchands de corps nus, je tendrai mes mains ouvertes,

Je prendrai les vits tendus, qu’on élèvera sous mes pas.

 

Et sous ma langue et dans mes doigts,

Je ferai naître, encore une fois, les souvenirs d’une tendresse passée,

D’une ardeur feinte, d’un soupir inhabité.

Et j’aurai tort, encore.

 

À coups de pied au cul, j’ai mal à me faire rire,

À me faire vivre, à danser nue.

À coups de pied au cul, je marque ma peau,

De ruses, de tromperies, de mots de trop.

 

Et là entre mes cuisses, qui appartiennent à la rue,

J’ai mal de les serrer, de les ouvrir au vent mauvais,

Aux gens perdus, qui viennent y boire,

À ceux qui savent y trouver le feu d’un temps jadis.

 

Une lumière au fond, noyée dans mon con,

Une lumière rouge qui guide les marins égarés.

Comme un appel pour un soldat,

Garde à vous, messieurs, tenez-vous droits !

 

Gare à vous, aussi, je mords, je griffe, je tue parfois,

Et si je pleure, votre petite mort n’est pas la cause de mon émoi.

Mouillez mes yeux, ma chatte et mon sourire,

Je suis le fleuve qui danse sur vos rives.

 

À coups de pied au cul, je ne fais rien de plus,

Je ne fais rien tout court.

J’attends au bord du lit, le train qui passe,

À coups de pied au cul, j’oublie de respirer.

 

J’ai le corps lourd, l’âme chaude et les dents folles,

Les lianes claquent sur ma peau nue.

J’ai des cailloux au fond des poches

Qui se dessinent sous mes yeux blancs.

 

J’écris au kilomètre, à la douzaine, à la petite semaine,

Je pose mon désir flou, mes passions égarées,

Entre vos mains pour me guider.

Regardez, regardez-bien.

 

À force, on finit par se perdre en route,

Mais qu’importe. Ce soir c’est moi.

Je vais gueuler à vous rendre sourd,

Comme dirait l’autre, ca m’apprendra.

 

De sang et d’eau, mes bouches se gorgent,

Ici et là, elles s’abreuvent.

À coups de pied au cul, je suce d’avantage,

À coups de pied au cul, ou même sans, on partage ?

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Melle W. est moi - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Dimanche 12 avril 7 12 /04 /Avr 08:00

« Ma douce amie », « ma belle catin »,  « ma toute tendre », « ma pute aimée »…

Voilà les mots qu’il emploie pour m’écrire ses lettres d’amour vache, de douceur sauvage, de passion animale.

Ses lettres de corps, de chair, de sueur mâle.

Ses lettres d’amoureux sale.

Car l’homme m’aime… à sa façon.

Si je l’aime, moi ? … à ma façon.

Je le retrouve une fois, deux fois par mois…

Dessous ma porte, il passe, se glisse chez moi.

Intrus désiré.

Sa peau est papier où les mots glissent, se tordent pour mordre mes yeux qui le caressent.

À moins que ça ne soit l’inverse.

Cet amant-là me couche sous sa plume, m’allonge dans des calligraphies qu’aucun Kama-Sutra, aucune Carte du Tendre ne saurait dessiner.

C’est à la pointe de sa verge qu’il m’écrit la rencontre de nos désirs.

Monsieur taille sa plume en me racontant comment je le ferais, moi.

Lui tailler une plume…

En ai-je seulement envie ?

Parfois, nous nous croisons, dans la vie, la vraie, celle où les gens marchent debout… ou essayent.

Parfois nous nous croisons, au détour d’un prétexte, pour respirer, de loin, la peau de l’autre.

On joue alors à ne pas se connaître, à ne pas se savoir. Intimes.

Il s’assied à une terrasse, je m’assieds derrière, ou à côté.

Jamais à sa table.

On joue à ne pas s’aimer.

Il fait glisser ses feuillets pour que je les lise là, à côté.

Il aime m’entendre soupirer, à peine, sentir que je fonds à quelques centimètres de lui.

Plus tard, après, quand je le retrouve dans une enveloppe, sous ma porte, il m’avoue une érection continue.

Continue, pendant toute la durée de ce café.

Le temps se suspend, sa queue aussi.

Moi je ne suce que la cuiller qui a servi à touiller mon café.

Libre !

Je suis libre.

De le lire, de le déchirer ou de l’aimer, mon homme de papier.

Je dis MON homme… c’est tendre.

On ne s’appartient pas.

Jamais.

Libres.

On se dit « vous », d’ailleurs.

Comme pour sublimer ces mots crus qu’il m’écrit.

Comme pour marquer, aussi, son respect, même quand il me traite de garce.

« Vous, petite garce, innocente, magnifique et provocante »

Moi je fonds.

Je lis avec mon ventre.

Ça palpite, là.

Ça s’emballe.

Ça chauffe.

J’aime ça.

Personne pour voir.

Personne pour sentir mon trouble.

Dans ses mots je suis femme.

Je suis muse.

Sa muse.

Je suis belle, chez moi.

Je suis belle chez lui, quand il m’écrit.

Jamais pourtant, jamais sa peau ne rencontrera la mienne.

Monsieur ne bande que dans ses mots.

Je brûle au moindre contact.

Nous sommes amoureux de papiers.

Passionnés, furieux, exaltés.

Amoureux de papiers.

Des centaines de pages.

Cachées sous mon matelas.

Pour réchauffer mes rêves que je n’avouerai pas ici.

Je ne lui raconte rien, moi.

Mais il sait.

Je rougis, mes yeux se baissent.

Je lis jusqu’au bout.

Et parfois, parfois…

Là, en bas…

Je…

Mais chuttttt…

« Ma douce amie », « ma belle catin »,  « ma toute tendre », « ma pute aimée »…

Et juste là, au fond de l’enveloppe, séchée, collée, l’encre blanche de son plaisir.

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Les Commandes de Lily - Communauté : Ecritures Sensuelles
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