Dimanche 20 janvier
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19:06
Comme elle est jolie cette expression, non? Ca donne tout de suite plus envie de s'occuper de monsieur...
Mademoiselle W. confesse (qu'on fesse) adorer les gâteries !
Tailler une plume
Cette expression qui exprime la fellation a vu le jour chez les libertin lettrés, avant de se propager assez largement, mais modérément tout de même, dans des couches plus
populaires au cours de la première partie du XX° siècle.
Jacques Cellard, qui a parfaitement analysé cette tournure, l'explique ainsi : "La métapore porte sur la plume d'oie dont on humectait le bec de la langue pour pouvoir la
tailer au canif, opération souvent confiée à une femme. Un roman de 1868 a pour titre : Cécile Coquerel, tailleuse de plume."
L'une des premières attestations de la locution est fournie en 1906 par Guillaume Apolinaire qui la situe dans le corps enseignant : "Ah! Hélène, comme ta langue est habile! Si
tu enseignes aussi bien l'orthographe que tu tailles les plumes, tu dois être une institutrice épatante." (Les Onze Mille verges.)
Cette façon de dire est encore d'un usage assez fréquent; elle semble même jouir d'un regain de faveur grâce à l'extrème popularité de "tailler des pipes", expression qu'elle a
engendrée, et dont elle paraît être aujourd'hui une simple alternative farfelue pour l'auditeur non averti. "Je connais des gens qui, grâce à M. Hachette, ne mourront pas idiots en apprenant ces
vieillottes expressions comme "bouton de rose" et sauront dire "tailler une plume" en latin. C'est ça qu'est chic!" (Le Canard Enchaîné, 5 mai 1982).
Claude Duneton, La Puce à l'oreille, 1990
Synonymes : brouter l'asperge , faire
une gourmandise ou gâterie , tailler une pipe , faire une turlute , faire un
pompelard , faire un pompier, scalper le mohican , tutoyer le pontife
Et un lien vers les taille-plumes pour faire frémir ces messieurs...
Le site de néo-plaisir
a repris cet article pour son sexo-dico ici.
Par Mademoiselle Winola
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Dimanche 20 janvier
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18:11
Aujourd'hui, dans "la définition du jour", nous allons nous pencher sur le concept de la libido.
Libido
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Synonyme savant de l'aspiration au plaisir et des pulsions
érotiques.
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Impulsion naturelle à l'activité sexuelle.
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Energie vitale qui englobe nos désirs, nos envies, nos pulsions de vie, et généralement toute notre activité sexuelle
concrète ou imaginaire. Elle a ainsi partie liée avec les zones érogènes de notre corps.
Saint-Augustin fut le premier à distinguer trois types de désirs, la "libido sciendi", désir de
connaissances, la "libido sentiendi", désir sensuel au sens large, et la "libido dominendi", désir de dominer. Cette catégorisation a connu une certaine prospérité et a été reprise par de
nombreux auteurs, poètes, écrivains, penseurs occidentaux, notamment Jansénius et plus récemment par l'écrivain romantique allemand Goethe.
Pour la femme soumise à un cycle sexuel régulier, la libido maximale est atteinte 14 jours après les règles (au milieu du
cycle) : c'est l'œstrus, époque où un maximum d'hormones femelles est sécrété.
Pour l'homme, la libido, quasi permanente, est la résultante des stimuli intérieurs, les fantasmes, les pulsions (le ça
dirait Freud) mais aussi des stimuli extérieurs (vues, aperçus, phéromones,...).
Chez les animaux, contrairement à l'espèce humaine, il existe
des périodes de libido intense (au printemps, en automne, selon les lunaisons...) : les chaleurs chez les femelles et le rut chez les mâles.
Citation :
"Ca y est. Ca recommence. Y'a ma libido qui me chatouille. J'arrive plus à bosser. Coucher, baiser,
sauter, y a plus que ça qui compte, je n'arrête pas.Samedi, j'étais tellement obsédé que j'ai sauté deux repas, j'ai baisé le fisc, et j'ai même couché avec allégresse quelques alexandrins
sublimes sur le déclin de la rose." Pierre Desproges
Par Mademoiselle Winola
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Dimanche 20 janvier
7
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16:46
"Ils ne pensent qu'à ça!"
"Tous les hommes ne pensent qu'à baiser"
"L'homme est une
machine sexuelle"
Nous avons tous et toutes entendu ces petites phrases au moins une fois dans notre vie, et en
général, tout le monde s'accorde pour les confirmer!
Alors pourquoi sommes-nous autant de "mal-baisées", de frustrées ? Pourquoi sommes-nous autant de
nanas à nous tordre de désir inassouvi sous les draps pendant que Monsieur dort tranquilement à côté ? Sommes-nous des détraquées sexuelles, des nymphomanes, des acharnées du sexe ? Non, non et
non !
Est-ce qu'il n'est pas normal que toute femme ayant une
libido en bon état de marche, un corps tout aussi fonctionnel et un esprit sain désir l'homme quel a choisi...et tout aussi normal qu'elle s'attende à ce qu'il la désire
aussi...
Et généralement ce n'est pas faute d'avoir essayé,
tout y est passé, de la petite main baladeuse dans les instants calins, aux dessous affriolants, sans parler des infusions de gingembre mélangées discrètement à la tisane du soir et la location
de son porno préféré... Et pourtant rien n'y fait, monsieur s'endort comme un loir à 10 heures moins le quart et nous laisse brulante de désir ranger piteusement les menottes en fourure qu'on
avait laissé trainer négligement sur l'oreiller...
Je peux vous dire que l'égo en
prend un coup !
Et malgrès tout on persiste, on se replonge
dans les pages "sexo" du "Cosmo" spécial Saint-Valentin, le supplément "kama-sutra" de "Glamour" et le dossier "réapprendre à séduire votre homme" de "Femme actuelle". Et nous voilà en train de
nous entrainer à faire la branlette du "pot de confiture", la "sucette moscovite" ou encore le "tourniquet thaïlandais" avec un tube de déodorant entre deux cours de lap-dance... En vain
!
Jusqu'au jour où l'on renonce, après la trouzième crampe
qu'on prend à la hanche en apprenant le "lancé de culotte de la pointe de l'escarpin", on rentre claquée, on prend sa douche et on se couche, même plus frustrée tellement on était concentrée sur
le fait de réveiller sa libido à lui... on en a oublié la notre qui s'est sagement endormie... Alors on s'endort aussi, on glisse lentement vers les doux bras de Morphée quand soudain...une main
baladeuse !
"Mon amour, j'ai envie de toi, tu es tellement belle quand tu
t'endors..."
"Laisses-moi dormir, j'suis fatiguée !"
Par Mademoiselle Winola
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Publié dans : Elles désirent...
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Dimanche 20 janvier
7
20
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15:55
Histoires d'O, histoires de Q, Mademoiselle W. aime les initiales quand
elles sont croustillantes et ne s'en cache pas.
En quelques mots la libidO de monsieur et madame tout le monde et celle de leurs cousins libertins...
Libertin, liberté de penser, liberté de baiser, liberté de fantasmer à loisir...
Mademoiselle W. n'est pas là pour alimenter les fantasmes des messieurs ni des dames, elle observe sans voyeurisme, à travers sa propre fenêtre comme à travers celle des
voisins... "Le nez collé aux carreaux" comme disait Juliette dans un tout autre contexte...
Le sexe et la musique, la littérature, les arts ; le sexe et l'amour, la haine, le désir, le plaisir...notre vie sexuelle sous toutes ses coutures...sans secrets et sans
tabous!
Sensuellement vôtre,
Mademoiselle W.
Par Mademoiselle Winola
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Publié dans : Généralités
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