Vendredi 13 juin 5 13 /06 /Juin 12:20
J'ai le fantasme de la Belle au bois dormant...

Non, il ne s'agit pas d'attendre sans rien foutre que le prince charmant tombe amoureux de nous pour nos beaux yeux clos...
Non, il ne s'agit pas d'aller se piquer aux fuseaux de tous les vieux sorciers qui passent... nous ne sommes pas ce genre de filles !!!

Non, tout réside dans le plaisir d'être réveillée par un charmant (prince ou non) qui nous désire suffisament pour voler un baiser à Morphée.

Le charmant est là, impassible, paisible à nous regarder dormir... et le charmant se consume de désir pour nous...
Un désir brulant, irrésistible et dévorant.

Mais le charmant sait combien notre sommeil est précieux.
Il sait aussi que nous savoir là, inconsciente de son désir, à sa merci, le trouble plus qu'il n'oserait nous l'avouer...
Il n'est donc pas question de nous réveiller...

Il nous vole un baiser tendre, presque volatile tant il craint de nous réveiller...
Ses mains ne résistent pas à l'envie de nous caresser, plus légères que le vent...
Il s'assure dans le même temps de la profondeur de nos rêves...
Ne pas nous réveiller surtout, ne pas nous réveiller.

Prenant de l'assurance au rythme de notre respiration que rien ne trouble, le charmant gagne en témérité...
L'audace gagne sur la prudence à mesure que son désir croît.

Pendant ce temps, ses caresses ont percé la bulle de la réalité, nos rêves deviennent érotiques et intègrent les baisers reçus dans ce monde cotonneux.

Bientôt, il aura fait pénétrer tout son corps dans notre paysage onirique...
Il nous fera l'amour, tout doucement... Comme en secret... comme en rêve...
Il lui faudra maîtriser l'ardeur de son désir...

Et là, comment ne pas fondre???
Ce plaisir de se laisser abuser sans tout à fait l'être.
Abusée par le fruit de nos désir... c'est juste un baiser volé qui dérape...
L'homme de nos fantasmes qui dépasse le rêve pour aimer le corps quand l'esprit rêve encore...
Se réveiller dans les bras du charmant, faisant corps avec lui, le sentir palpiter en soi comme un prolongement des films de sa nuit...

J'en rêve....




spécial dédicace au canard des bois...

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Elles désirent...
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Mardi 10 juin 2 10 /06 /Juin 08:00
Dans la peau de l'abricot que tu croque, il y a ma peau à moi.
Ma peau,
tendre et duveteuse sous ta morsure, qui marque l'ombre de tes dents pour ne pas l'oublier...

Dans la framboise qui roule entre tes lèvres, il y a mes tétons roses.
Mes tétons petits, mignons, à peine plus sombres que le lait de mes seins, je les voudrais rouges framboise, un jour...

Dans la pastèque ronde et pleine, il y a mes formes généreuses.
Mes formes opulentes, moelleuses à souhait, là où échouent les marins égarés et les garçons perdus...

Dans la mangue, il y a le goût que tu voudrais me donner.
Le goût que j'ai dans ta mémoire, dans tes souvenirs, parce que tu me trouves douce sur ta langue...

Dans la pèche, juteuse, il y a mon sexe doré.
Mon sexe roux et doux d'où s'échappent les effluves de mon désir... de ton plaisir parfois...

Dans la banane que tu epluche sans y penser, il y a mon sexe, l'autre.
Le sexe que tu voudrais me donner parfois, dans tes rêves interdits, ceux que tu ne me racontes jamais, le tien que tu voudrais mien, sans être moins homme...

Dans la cerise, il y a ma bouche petite et rouge.
Ma bouche qui s'ouvre sur ma langue qui t'aime, et le petit noyaux dur de mes dents pour mordiller tout ce que tu leur offre...

Dans la fraise, il y a mon coeur qui bat.
Mon coeur qui saigne quand tu l'écorche, mon coeur toujours sucré, même quand il pleure.

Dans le citron, il y a mes larmes qui perlent.
Mes larmes qui roulent, acides, sur mes plaies de tendresse aiguisée.

Dans le fruit, je suis dans le fruit.
Tu me consommes et m'abandonnes, avec mes pelures et mon noyaux.
Tu m'aimes et m'oublies à chaque saison, me laissant pourrir sur la terre de tes aventures nées et mortes du même soupir.
Dans le fruit, je suis la femme et le souvenir.
Le souvenir du fruit quand tu embrasse la femme.
Le souvenir de la femme, quand tu dévore le fruit.
Tu es l'arbre, son ombre et son oxygène.
Tu es ses racines et son feuillages étoufants.
Tu es l'érection de la terre vers le ciel.
Je suis le ciel, la lune vers qui tend ton désir.
Je suis le fruit, le soleil et la pluie.
Je suis le jus, sucré, salé, qui fertilise ta semence.
Je suis l'oeuf, le ventre où tu viens mourir.

Je suis la femme, je suis le fruit...
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Jeux de langues... - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Dimanche 8 juin 7 08 /06 /Juin 17:20
Mademoiselle prend son clavier, sa souris et quitte pour quelques minutes le fameux outils de traitement de texte qui occupe ses journées de façon intensive et ses nuits en envahissant ses rêves qui pourtant devraient être le dernier refuge loin de toute technologie abrutissante...

Pendant qu'elle tape tranquillement (à la 3ème personne, en bonne mégalo qui se respecte) ce petit article rafraîchissant (pour elle, du moins...), elle ne travaille pas à son mémoire... à rendre mercredi prochain avant 11h tapantes !!!

"Promotion et diffusion du théâtre contemporain"... Tout un programme...

Et pendant qu'elle ne travaille pas à son mémoire, pendant qu'elle raconte ce qu'elle ne fait pas sur un blog que d'autres inconnus de la toile lisent... ou pas...

Pendant ce temps-là...

Pendant ce temps-là, Mademoiselle W. rêve d'un café court et d'un orgasme intense... Voire même de plusieurs cafés et d'un orgasme multiple...
Elle rêve des ces liquides chauds et doux qui ont l'art de la tenir éveillée, de la ramener à l'état de vivante, de brûlante, de pulsion humaine...

C'est fou comme on trouve toujours l'inspiration pour tout autre chose quand on devrait tellement fort se concentrer sur ce travail urgent, chronophage, inspirophage, neurophage, libidophage...

Et pourtant non, ma libido est bien réveillée, les neurones et l'inspiration aussi, mais elles ruent dans les brancards, se cabrent, se braquent et se refusent à céder à l'appel du mémoire...
Et pendant ce temps-là, le temps file, lui...

Et puis il faut plier ses bagages, faire ses adieux, se préparer à quitter Paris, demain, sans avoir eu le temps de voir qu'on était arrivé à la capitale.

Mademoiselle W. déteste ces instants où tout lui échappe.

Quand il faut se rattraper, se raccrocher à l'envie furieuse d'un café, d'un orgasme, à la rédaction d'un poste pour fuir l'urgent, l'obligatoire...

Comment faire quand on ne peut plus remettre à demain ce qu'on aurait dû faire hier ? Quand on voudrait pouvoir se consacrer à ce qu'on ne pourra faire que demain...

Pendant ce temps-là, oui messieurs-dames, oui mesdemoiselles (n'oublions pas les jouvencelles lubriques... ou pas), pendant ce temps-là, il y en a qui bossent à ces heures dominicales.

Et d'autres se marient, si-si, j'ai vu en passant tout à l'heure devant l'église du Gros Caillou.
Et puis il y a ceux qui font leurs travaux dans ma cour (forcément, pas ailleurs), à grand renfort de perceuses parmi les cris des gamines qui jouent.
Et il y a ce papa qui se bat pour qu'on ne lui retire pas son fils, dans des hurlements déchirants de père et d'enfant...
Il y a le livreur de sushi qui se trompent de porte...
Il y a les employés de la brasserie d'en bas qui prennent leur temps, en terrasse, après le grand ménage...
Il y a les amis qui vont au théâtre...
Il y a les amants, occupés on ne sait trop à quoi, on sait juste qu'ils ne sont pas là, entre nos cuisses, occupés à notre seul et unique plaisir...
Il y a les parents qui s'impatientent et préparent avec joie le retour de l'enfant prodigue...
Il y a les grands-parents qui espèrent la visite d'une petite-fille absente...
Il y a les chantages sentimentaux et répulsifs des tantes trop seules...
Il y a...
Pendant ce temps-là, chacun vit sa vie, le temps ne s'arrête pas de tourner autour de moi...

Et vous, pendant ce temps-là, vous faites quoi?

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Pendant ce temps-là...
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Jeudi 5 juin 4 05 /06 /Juin 08:00
Melle W. aime les mots et ne s'en cache pas !

Ça n'amuse pas tout le monde et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de rire quand je croise une "coquille", vous savez, ces fautes de frappes, ces erreurs d'inattention qui changent radicalement le sens de vos phrases...
Je me délecte de ces
lapsus clavis avec bonheur...

Je laisse la parole au grand Boris Vian quant à l'étymologie du terme "coquille" pour désigner la faute de frappe. Observez le brillant théorème.

Axiome : Retirez le Q de la coquille : vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille.
    Je laisse à cet axiome, monsieur, le soin de perforer lui-même, de son bec rotatif à insertions de patacarbure de wolfram, les épaisses membranes dont s'entoure, par mesure de prudence, votre entendement toujours actif.
Et je vous assène, le souffle repris, ce corollaire fascinant :
Et ceci est vrai, que la coquille initiale soit une coquille de coquillage ou une coquille d'imprimerie, bien que la coquille obtenue en fin de réaction soit toujours (à moins de marée extrêmement violente) une coquille d'imprimerie en même temps qu'une couille imprimée.


Aviez-vous déjà remarqué par exemple comme la touche qui correspond à la lettre "T" sur votre clavier, est proche de la touche "R".
Imaginez seulement le contre-sens qu'un dérapage incontrôlé de votre doigt occasionnerait si vous étiez en train d'écrire cette déclaration innocente "je suis vierge et pure" !
Oh pute-vierge, comme on dit chez certain, il vaut mieux ne pas s'adresser alors à plus libidineux que soi.

De même le "i" est tellement proche du "O".
Pensez à cette pauvre jeune fille qui écrit, toute fière, qu'elle a réussi à enfiler des bottes rien qu'en sautant dessus... quand soudain, une fois de plus, c'est la faute de frappe fatale...

Songez comme l'on passe aisément, dans un accès de distraction, alors même que la poésie nous habite, du "satin" à la "catin"...

Imaginez par ailleurs qu'écrivant à une belle brune vous commenciez votre lettre par "Ma jolie burne"... Son égo en prendra un coup d'apprendre que vous composez des odes onaniques plutôt que vous inspirez d'elle comme de votre muse...

Tant qu'à parler d'onanisme, pensez à ce jeune homme en pleine sève de l'âge, annonçant innocement à la compagnie qu'il va se toucher quand il voulait seulement avoir l'air d'aller se coucher...

Et cette fameuse
qu'on a pu lire dans les Petites affiches : " Belle femme à vendre ou à louer; très productive si on la cultive bien. " En voilà un qui, vendant la ferme, vendait également le lait, la crème et les seins de la crémière.

Et il y en a tant d'autres... n'hésitez pas d'ailleurs à me faire partager les votre...

Notez enfin l'
Ode à la coquille, composée par un poète anonyme :

Je vais chanter tous tes hauts faits,
Je veux dire tous tes forfaits,
Toi qu'à bon droit je qualifie
Fléau de la typographie.
S'agit-il d'un homme de bien,
Tu m'en fais un homme de rien;
Fait-il quelque action insigne,
Ta malice la rend indigne,
Et, par toi, sa capacité
Se transforme en rapacité.
Que sur un vaisseau quelque prince
Visite nos ports en province
D'un brave et fameux amiral
Tu fais un fameux animal,
Et son émotion visible
Devient émotion risible
Un savant maître fait des cours
Tu lui fais opérer des tours.
Il parle du divin Homère,
O sacrilège ! on lit Commère; L'amphithéâtre et ses gradins
Ne sont plus que d'affreux gredins.
Le professeur cite Hérodote,
Tu dis: le professeur radote;
Puis, s'il allait s'évanouir,
Tu le ferais s'épanouir.
Léonidas aux Thermopyles
Montre-t-il un beau dévoûment,
Horreur ! voilà que tu jubiles
En lui donnant le dévoîment.


Ou encore la chanson inspirée par une autre de Brassens...
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Expression
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Dimanche 1 juin 7 01 /06 /Juin 11:00
Parce que Melle W. aime les livres, il était temps d'en parler !
(même si on avait déjà fait une petite
excursion bédéphile
)

J'ai déniché une petite merveille...
Oh, toute petite... mais tout de même...

Une mini-bibliothèque numérique érotique...
Oui oui, les textes ô combien croustillant des libertins qui ont marqué la littérature.
Sade évidemment, Apollinaire (mon favoris), Verlaine et quelques autres...

Une petite balade dans l'enfer des bibliothèques, téléchargeable gratuitement
ici
.

J'adore !
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Littéros
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