Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 09:20
Mai 68, ça va faire 40 ans. La révolution sexuelle, c'est acquis!
Alors pourquoi est-ce qu'on nous emmerde encore avec l'image de pauvres chieuses qui ne pensent qu'à se trouver un mari pour faire des gosses?!!!
Pourquoi, lorsqu'on demande à un amant de faire le point sur une relation ambigüe, juste faire le point, il répond à une demande en mariage?
Non c'est vrai, c'est con.
On nous prend vraiment pour des demeurées du plan cul ou quoi?!
Même sans parler de plan cul, les amis-amants, on sait aussi bien faire que les hommes.
Il n'est pas nécessaire de nous renvoyer toujours leur égo de mâle en pleine figure!
"Surtout ne t'attaches pas, je sais que c'est dur, mais tu ne dois rien attendre de moi : je suis un salaud. Je fais souffrir les femmes, c'est inévitables, je préfère qu'on garde nos distances..."
Euh... j'ai juste demandé si tu voulais passer la nuit avec moi après l'amour ou si tu voulais rentrer chez toi directement... J'ai pas demandé si tu voulais amener tes meubles et ta brosse à dents.
Cette prétention qu'ils ont dans leur capacité à faire souffrir les femmes, cette aspiration au Don Juanisme chronique, c'est tellement ridicule que c'en devient attendrissant.
Mais il faut bien que quelqu'un leur dise, non? A tous ces petits minets, ces vieux loups de mer de la drague rapide et efficace, que les filles aussi, parfois, veulent juste prendre leur pied et se barrer. Qu'elles n'ont pas toujours envie de présenter leurs amants à leur maman. Et qu'au final, si elles ne s'en vantent pas, elles ont un tableau de chasse bien plus rempli et glorieux que ces messieurs.
Parce que c'est ça l'enjeu, la clef : discretion et modestie.
Il ne s'agit pas de proner le "pour vivre heureux, vivons caché", mais plutot le "cesse donc de te vanter, tu retrouveras ta liberté".
Parce qu'il s'agit bien de ça, chacun veut faire ce qui lui plait, avec qui bon lui semble, sans s'engager, jamais.
Mais alors il faut arrêter d'essayer dans le même temps de représenter ce qu'on n'est pas, de prétendre être le prince charmant quand on ne peut pas en assumer les fonctions. C'est aussi simple que ça !
Blanche-Neige, si elle n'avait pas vécu dans un conte de fée, aurait bien plus surement fait sa vie avec le chasseur qu'avec le prince. Et elle se serait tapé les sept nains à tour de rôle, en 5 à 7, pour l'exotisme, en rêvant au prince.
Alors merde ! Fuck les prince charmants, vive les chevaliers baisants !
L'homme (le vrai !) du XXI° siècle ce n'est pas le prince charmant, juste le bon amant...
A bon entendeur...
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Melle W. et les hommes
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Vendredi 11 avril 5 11 /04 /Avr 22:30
Le site Néoplaisir organise un grand concours de récits érotiques.
Vous pouvez participer
ici.
Vous pouvez voter
.
Votez pour moiiiiiiii !
Ci-dessous, ma participation au concours.


Avant de dormir, petites histoires érotiques, petits récits obscènes

 

Il est là, assis,

Ses yeux posés sur moi.

Il est là et il me dit

C'est ton envie que je bois!

Et dans les profondeurs de mon corps,

Dans ses replis secrets,

Je sens ses doigts tresser,

Le plus doux des trésors.

Je l'entends qui souffle,

Je m'entends gémir,

Je le sens qui souffre,

Je me sens partir.

 

Mon ivresse brule ses doigts et ses lèvres.

Ma bouche dévore, avale sa virilité, embrasse et se retient de mordre.

Nous sommes tous les deux perdus dans ce monde impalpable appelé jouissance.

Mais nous avons beau être partis en même temps, nous ne faisons pas le même voyage.

L’orgasme à pleine vitesse le frappe de plein fouet alors qu’il me soulève comme une feuille dans le vent.

Voilà ce qu’il m’envie, voilà le fruit de sa jalousie, je jouis, je jouis et jouis encore tandis que lui, à peine délivré de sa semence, touché par la grâce, par trop fulgurante, retombe seul dans la froide réalité, manquant de souffle et irrésistiblement attiré par les bras de Morphée.

Et moi ? Moi je reste perchée.

Je le laisse seul, mon homme. Abandonnée à mon plaisir, qu’il entretient encore, se doigts perdus en moi. Il est avec moi, il m’accompagne, c’est lui qui me pousse plus haut. Mais je suis tout de même seule, loin devant, loin très loin au-dessus, dans cette vague qui m’enivre.

Et puis je redescends, lentement. Je m’accroche à lui, à son cou, à ses épaules puissantes pour atterrir en douceur.

J’aurais pu rester des heures durant, lovée dans mon nuage orgasmique. J’aurais attendu qu’il me prenne, me fasse l’amour encore et encore, avec sa bouche, ses doigts, sa verge.

Quand il me baise, c’est tout son corps qui me possède, qui m’aime, qui m’appartient. C’est son corps entiers qui se fond dans le mien pour ne faire qu’un souffle, qu’un gémissement, qu’un râle… Un seul désir pour des plaisirs multiples. Parfois douces, parfois sauvages voire animales, nos étreintes ne sont qu’intensité.
Incandescence !

 

 

Décence, vous avez dit décence ?

La sueur collait son jupon à ses jambes de reine sans pour autant entraver se démarche gracieuse.

Mais elle ne semblait guère s’en préoccuper, toute troublée qu’elle était encore de la façon dont cet homme, cet inconnu l’avait regardée dans le train cahotant qui la propulsait sur l’un ou l’autre de ses voisins, indifféremment. Ces bousculades répétées n’avaient fait qu’augmenter le trouble de la jeune femme. Sentir ainsi ces corps chauds de mâles, ces odeurs animales tout en se brulant aux regards pesant sur elle et sur sa robe que l’humidité rendait de plus en plus transparente la transcendaient. Il faut dire que rares sont les femmes qui prennent le train par cette température, préférant l’ombre fraiche des maisons claires et la compagnie des voisines. Mais Elle n’est pas de celles-là et se plait à la compagnie des hommes.

 

Le geste est lent, la caresse est précise.

Ses mains parcourent mon corps en un savant mélange de tendresse et d’érotisme.

Le wagon est bondé, les voyageurs se retrouvent collés les uns aux autres bien malgré eux.

Je sens son corps d’homme qui fait pression contre le mien. En dépit des bousculades, jamais sa chaleur ne me quitte. Il est le seul être immobile dans la tourmente de ce train agité, et je m’agrippe à lui comme à un roc dans la tempête.

Je ne l’ai jamais vu, qu’est-ce qui me pousse, moi, la prudente, à enlacer le cou de cet inconnu ?

Le fait est qu’il respire la sensualité, et que son regard m’attire et m’attise.

Et, tandis que nous nous laissons porter par les rails, tandis que je m’agrippe à lui pour ne point choir dans les bras d’un autre, ses mains parcourent mon corps.

Mais il a l’élégance de le faire avec tellement de lenteur et de désinvolture, que nul ne peut le voir, je suis seule à pouvoir le sentir.

Je sens les regards peser sur moi. Je suis pratiquement la seule femme à être monté dans le train, si l’un de ces hommes décelaient la moindre des caresses qu’Il me prodigue, c’en est terminé de ma dignité.

Et pourtant, elles n’ont de cesse de courir sur ma peau, ses mains, et de la faire vibrer, frissonner. Ses doigts, doux et rugueux à la fois, effleurent chaque recoin dénudé de ma peau. Ils passent sur ma nuque, amenant un peu d’air frais en soufflant sous la masse de mes cheveux roux, derrière mes oreilles, là où la peau est si sensible, le long de mes bras dont les poils se hérissent jusqu’à la limite de mes aisselles…

Et puis ses mains froissent le tissu, toujours à l’insu de tous… Il caresse mes formes à travers l’étoffe, et je ne sais plus si c’est mieux, si c’est pire, je voudrais sentir sa peau sur la mienne, et le lin fin, comme une barrière, excite mon désir et me trouble plus encore. Tout mon corps n’existe plus que par ses mains.

Et ce mélange de désir et de frustration nous noie, nous emporte sur des flots où ne demeure que l’envie de l’autre, plus rien n’existe. Je m’abandonne à ses caresses et je sens qu’il est tout entier contre moi, tendu, fondu en moi…

Nos corps sont vêtus et pourtant ils se font l’amour, ils s’embrassent comme nos bouches soupirent, halètent, suspendus au plaisir qui fait son nids au creux de nous. C’est flot solaire qui rayonne à la jonction de nos corps et nous dépasse.

Je suis dans tes bras, j’inonde le train et les passants…Je suis Fontaine, tu es mon eau, je te bois, je me bois, je me noie, tu m’embrasses, enfin !

 

Je fonds,

Tu bandes,

Il fait chaud.

Nous nous aimons.

Vous me baisez.

Ils…attendent leur tour.

 

Je suis Emmanuelle, je suis Bilitys, je suis O. Je suis toutes ces femmes libérées et soumises au plaisir des hommes qu’elles croisent.

Je suis asservie à leurs désirs. Je ne peux résister aux regards fiévreux, aux verges turgescentes, aux caresses brulantes qui m’assaillent.

C’est le train entier qui me passe sur le corps, baise mon con béant et m’asperge de son foutre aigre. Ce sont les années d’abstinences de ces hommes, de ces cocus du dimanche, qui perlent sur ma peau et se mêlent à ma sueur.

Je n’en peux plus de jouir, j’ai perdu mon amant, j’en ai trouvé mille autres et nul ne me laisse de repos. Je suis leur femme, leur épouse. Je suis La Femme et toute la virilité du monde me fait l’amour. Ma chatte est sacrée, caressez-là, ca porte bonheur…

 

Tu dors ?

Mon amour aime s’endormir en écoutant mes petits contes obscènes.

Demain, je m’éveillerai, ta queue entre mes doigts,

Encore humide de nos plaisirs oniriques.

Mais pour l’instant tu dors…

Si j’osais…

J’ose,

Je te viole,

J’abuse de ton sommeil innocent,

Je m’empale,

Je cavale,

Je me brule une fois de plus sur ce pieu érigé,

Comme un hommage à ton sexe,

Comme une offrande au mien.

A quoi rêves-tu ?

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Récits érotiques - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Mardi 8 avril 2 08 /04 /Avr 11:16
C'est officiel (ou presque) : Ma Libido est morte, vive ma Libido !

Cela fait des mois que je l'ai perdue... je l'ai cherchée partout.
Chez mes amants, j'ai regardé partout, dans leurs sofas, sur leurs draps, sur la moquette, dans leur salle de bain, dans leur voiture et dans le petit parc pas loin...rien !
Chez le psy (so sexy !), j'ai introspecté, sur son canapé, dans sa bibliothèque freudienne et dans sa collection d'estampes érotiques...rien !
Dans mes tiroirs à malice j'ai cherché, dans mes tiroirs à mystères, mes tiroirs secrets pleins de jouets interdits...rien !
Dans ma bibliothèque rose, je me suis plongé dans ces livres qu'on ne peut que lire en chuchottant, dans ces poèmes troublant à faire rougir les audacieuses...rien !
J'ai cherché chez mes amours, dans leurs lettres, leurs mots et les photos de leurs corps nus, dans le souvenir de leurs caresses et dans la brulure de leurs baisers...rien !

Alors je lance un avis de recherche : "Wanted, dead or alive !".
Recherche jeune libido fringante, disparue il y a quelques mois.
Qu'on me la rende, que je me sente vivente à nouveau.
Ou qu'on m'apporte sa dépouille, que je puisse la pleurer dignement et faire mon deuil.
Et puis, m'en trouver une nouvelle, une toute neuve, toute belle et fraiche...

Parce qu'on ne peut vivre décement sans désir, sans les pulsions du corps pour donner toute sa saveur au quotidien...
La nouriture du coeur, du corps et de l'esprit fait le bonheur de vivre. Cessez de nourrir l'un des trois, et il ne me reste qu'un semblant d'être.

Si vous trouvez ma libido, déposez-là ici, délicatement, je saurai entendre son appel.

Merci
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Melle W. est moi
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Mardi 25 mars 2 25 /03 /Mars 19:07
L'ère de la consomation a sonné !
La femme objet, l'homme objet, le sex-toy, tout est objet, tout est jeu, jouet et commerce !
Le site Adopte un mec propose aux femmes d'adopter un homme-objet à caliner, aux hommes de se laisser adopter et cajoler.
En clair, c'est un site de rencontre qui joue sur la forme.
Et si certains crieront au scandale, "nous ne sommes pas que des objets !!!" moi je dis "bravo!".
Enfin un site de rencontre, pour une nuit ou pour la vie qui ne se prend pas au sérieux!
Parce que l'humour c'est important merde!
Enfin un supermarché de la drague, un supermarché de la baise qui ne prétend pas être autre chose, mais tourne au contraire les choses à son avantages.
Rien que pour ca, ca vaut le coup d'être visité, et contrairement à Meetic et compagnie, tout est gratuit, le supermarché de la drague sans notion marchande.
Vous choisissez votre doudou en fonction de sa pilosité, de ses passions, de ses gouts et non de son salaire (vu sur Meetic).
Alors si vous avez envie d'aller y faire un tour avec votre charriot, mesdames, pour voire les nouveautés chez les jeunes hommes; ou vous, messieurs, de vous installer dans les rayons pour voir passer les filles avec leurs listes de courses,
c'est par ici ===> Adopte un mec

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Melle W. et les hommes
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Samedi 15 mars 6 15 /03 /Mars 11:06
"Vous êtes une amoureuse." 
Le verdict était tombé ! 
Et pas de la bouche de n'importe qui, non.
Ces quatre mots étaient sortis de la bouche de cette femme que je payais pour apprendre à m'apprivoiser.
Je suis une amoureuse, c'est vrai.
J'ai besoin d'aimer, de vivre à travers l'amour.
J'aime avec mes tripes, avec mon coeur, avec mon corps et mon esprit.
J'aime toujours, tous les jours, tout le temps.
J'aime à en avoir mal parfois, à rire tandis que mes larmes coulent.
J'aime parce que sa donne toute sa profondeur à ma vie, tout son charme à mon lit.
J'aime parce que ca brule, ca tort à l'interieur, ca réchauffe les trop froids de ce monde d'argent.
J'aime parce que, que ca fasse rire, jouir ou souffrir, l'amour me rappelle toujours que je suis vivante.
J'aime avec intensité, avec passion les hommes qui croisent mon chemin.
J'aime avec dédain, de loin, du bout des yeux, les hommes courants-d'air qui me coulent entre les doigts.
J'aime sagement, sans excès, les hommes qui ont fait de moi ce que je suis.
J'aime avec tendresse ces petits garçons, ces hommes paumés qui tombent amoureux d'un moi qu'il ne connaissent pas.
J'aime le souvenir de mes hommes presque oubliés.
J'aime leurs prénoms divers, tous aussi différents dans leurs noms que dans leur être.
Gamine, je prenais une feuille de papier, y dessinais un grand coeur sur toute la surface et j'y inscrivais de mon écriture maladroite d'enfant les prénoms de tous les garçons, les grands frères des copines, les grands de CM2 dont j'étais amoureuse. Et je le remplissais, le coeur.
J'ai le coeur plein de noms, de mots, de "non"et de déclarations d'homme.
J'ai le coeur plein de leurs regards, du souvenir de leurs caresses ou de l'absence brulante d'un baiser tant désiré.
J'ai le coeur plein de leurs voix, du grain de leur peau, du gout de leur sexe, de la douceur de leurs lèvres.
J'ai le coeur plein d'hommes.
Je suis un grand coeur, avec une place chaude pour chacun d'eux.
Je suis une amoureuse
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Melle W. est moi
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