Vendredi 7 mars 5 07 /03 /Mars 17:42
    Au coin de ma rue, il y a ce bar à hommes.
Un genre de PMU sans PMU, sans courses de chevaux quoi.
Une grande salle pas assez meublée, un comptoir en vieux lambris vernis et sans charme. De vieilles affiches aux murs clairsemés.
C'est ici que se réunissent les hommes de mon quartier, quartier populaire, hommes populaires. Des retraités, des desoeuvrés, fuyant sans doute un foyer triste autour d'un verre de pastis et un jeu de tarot.
Ca ne rit pas vraiment mais ca parle fort. On n'y voit jamais de femme. On pourrait le trouver impressionnant ce bar, ou eux, les hommes, ils pourraient faire peur.
Et pourtant, à force de passer tous les jours devant, on se sent comme apprivoisée. Ou alors ce sont eux qu'on a apprivoisé. Allez savoir...
Il y avait une fois un homme en terrasse, un nouveau qui allait pour me séduire lourdement, l'haleine chargée d'alcool. Je commençais à prévoir un plan de sortie lorsque le patron du bar que je n'avais jamais remarqué, jamais regardé, est sorti et a dit à l'homme "laisse, laisse je te dis, c'est une voisine".
Il y avait dans sa voix comme une lointaine tendresse protectrice de grand frère.
Et puis, tous ces hommes, ces grands costauds, ces gros durs avec leurs clopes grisatres, savez-vous ce qui les préoccupe tout au long de leur journée au bar?
C'est d'ouvrir la porte à Minette, la vieille chatte rousse qui traine sur le bar et se balade en terrasse, entre les tables, toujours en quête d'une caresse de leurs grosses mains caleuses qu'ils ne lui refusent jamais.
Et moi, tous les jours, je trouve cela à la fois simple, simplement commun et communément beau.
Voilà le bar de mes hommes tendres.
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Melle W. et les hommes
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Jeudi 28 février 4 28 /02 /Fév 17:59
myerectileplushie.jpg A mon museau (c'est bien le féminin de "muse" non? hihi).
                                                                                                                                                  Ma douceur érigée

                                                                                                                                    Ma peluche érectile

                                                                                                                      Mon vicieux agnelet

                                                                                                        Ma petite mort à poils

                                                                                         Mon doudou bandant

                                                                      Mon plaisir pelucheux

                                                   Mon mouton de Priape

                                  Mon jouet aphrodisiaque

                      Mon 100% polyester érotique
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Deviant art - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 25 janvier 5 25 /01 /Jan 18:07
    Je ne le dirai qu'une fois : Non, le clitoris n'est pas un joy-stick!!!
Oui c'est un petit bouton de plaisir.
Non ce n'est pas le petit bouton de la console de jeu qu'on remue dans tous les sens une fois qu'on l'a trouvé!
Si vous l'avez trouvé, c'est très bien, il y a de quoi être fier, ce n'est pas le cas de tous...
    On en voit toujours s'exciter sur un point tout à fait insensible de notre anatomie, persuadés d'avoir trouvé le sésame, le bouton d'appel de l'ascenseur pour le 7ème ciel! Et bien pour cela c'est non...non une zone tout à fait lisse et plate ne peut être celle qui abrite ce petit bouton de bonheur... Généralement c'est l'urètre dans cette zone là monsieur révisez vos cours d'anatomie...(Aaaaaaah si nos manuels d'anatomie étaient mieux faits et moins prudes, on n'oublierait pas le clitoris comme je ne sais quel pays pestiféré sur la carte du monde...)
    On sait bien qu'il se cache, qu'il se love au creux des petites lèvres qu'il se fait désirer, tel le saint Graal à ne pas remettre entre toutes les mains, il faut le chercher, le mériter...! Enfin c'est bien joli tout ca mais une fois qu'on connaît le chemin y'a plus de risque de se tromper.
Bref je m'adresse à présent à ceux qui l'ont trouvé. Encore une fois : bravo!!!
Mais soyez doux, bordel de merde !!! C'est pas compliqué, si?
Il ne s'agit pas de le frotter à pleine main, à toute vitesse comme dans une partie de Guitar Hero ou de le coincer sous son pousse pour le secouer le plus vite possible comme le joy-stick de la manette de la Play-station...
    Non, un bouton d'amour ca s'apprivoise, ca se caresse, ca s'embrasse avec tendresse... Et ce n'est pas une question de vitesse, ou même de force...du moins pas dans le sens de la performance...ne pas réspecter son rythme à lui c'est le meilleur moyen de l'endormir...
    Et n'allez pas croire tout ce qu'on vous raconte dans ces jolis contes que sont les films pornos, où même les femmes elles-mêmes martyrisent leur clitoris (vous me direz, c'est écrit par des hommes pour des hommes : normal), on peut faire jouir une femme sans avoir à frotter comme si on voulait enlever une tache... Et contrairement encore à ce qu'on vous y raconte, le sexe n'a rien de mécanique, le sexe, le vrai, quand on l'aime, devient naturel, spontané, et le rythme on le trouve, la cadence, la puissance, l'intensité de la caresse, tout cela se sent si on oublie les leçons que prodiguent Marc Dorcel et comparses...
    Et je joue encore le rôle de la vilaine en accusant les garçons de ne pas savoir jouer leur rôle, mais ils se consoleront de savoir que je n'oublies pas non plus leurs copines qui secouent les verges commes les abricotiers dans les vergers, les serent plus que de raison et manquent d'en arracher les bourses avant de les décaloter sans ménagement...Je n'oublie pas ces demoiselles qui méritent tout autant d'apprendre à écouter votre rythme que le leur, messieurs...
Mais que voulez-vous, Mademoiselle W. est une femme (jusqu'à preuve du contraire) et n'a jamais eu à pâtir de la maladresse des femmes, seulement de celle de leurs époux...
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Elles désirent... - Communauté : Leçon de sexe
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Mardi 22 janvier 2 22 /01 /Jan 12:30
Aphrodisiaque

Adjectif dérivé d'Aphrodite, la déesse de l'amour dans la mythologie grecque.

   
    Remèdes propres à tonifier, à roidir - momentanément - le membre qui a cessé d'être viril, par suite de maladies ou d'excès vénériens. Les stimulants les plus généralement employés sont les truffes, le musc, le phosphore, le safran et les cantharides. (Abbé Priape)

    Un aphrodisiaque est une substance naturelle ou une alchimie censée stimuler le désir sexuel, à l'exclusion de tout médicament, même aussi célèbre que le Viagra.
Techniquement ces substances agissent sur les cellules nerveuses, en particulier sur les nerfs qui commandent la dilatation des vaisseaux sanguins. Le sang circule donc mieux ce qui se traduit par une érection
facilitée chez l'homme et une sensation de légèreté chez la femme. Ces mêmes effets sont retrouvés dans certaines drogues mini-dosées. Exemple : le nitrite de propyle, appelé « poppers ».

Quelques substances célèbres

  • Le chocolat : célébré depuis longtemps par tous les gourmands, il serait à la fois aphrodisiaque et euphorisant. On a découvert, récemment, qu'il stimulerait la sécrétion, dans le cerveau, d'une substance nommée anandamide qui mime les effets du cannabis. Hélas, trois fois hélas, il faudrait dévorer quelque 13 kilos de chocolat pour espérer atteindre le nirvana…
  • La yohimbine : elle provient de l'écorce d'un arbre du Cameroun, le yohimbehe. Elle est efficace, et on la trouve d'ailleurs dans notre pharmacopée, puisque c'est un vasodilatateur. Elle provoque un afflux de sang au niveau de la verge et facilite parfois l'érection. Résultat, il faut souvent augmenter les doses… et les effets secondaires ne sont pas négligeables. Cette substance est à proscrire en cas de maladies des reins ou du foie, et elle ne doit pas être associée  à certains médicaments contre l'hypertension.
  • La cantharide : cette mouche espagnole, une fois réduite en poudre, congestionne les parties génitales et peut déclencher une forte érection par la présence d'un composé, la cantharidine, que l'on retrouve aussi dans les cuisses de grenouille ! Elle valut au marquis de Sade d'être mis en prison pour avoir empoisonné quelques personnes avec de fameux chocolats fourrés ! Quant à Richelieu, il s'en délectait tant qu'il fit fabriquer en France les "bonbons à la cantharide de Richelieu" ! Dans les faits, c'est un toxique puissant qui peut provoquer un priapisme (érection prolongée et douloureuse), voire une hémorragie rénale.

Citation :

"Puis, ce sont encor des parfums
Aphrodisiaques en diable."
(Alfred DELVAU)

Et quelques liens vers les recettes secrètes de l'amour.
Les aphrodisiaques et leurs effets
Le Grimoire érotique
Aphrodisiaque, les aliments de l'amour
Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Définition
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Lundi 21 janvier 1 21 /01 /Jan 11:43
Voilà un terme que j'apprécie tout particulièrement, qui sonne un peu barbare mais désigne un trouble sensuel que je trouve charmant.

Sidérodromophilie


Du grec "sidero" : "fer", "dromo" : "chemin", et "philia" : "amour de"

    Paraphilie marquée par l'attirance et/ ou l'excitation sexuelle provoquée par le fait de prendre le train.
Ce fantasme est la conjugaison de plusieurs facteurs : la promiscuité des corps, l'intimité des compartiments, bien que ceux-ci tendent à disparaitre, l'exhibitionnisme sans risque en passant à grande vitesse devant les habitations mais aussi les trépidations du train qui ne sont pas sans effet. 
Certains couples aiment , par exemple, se livrer à des activités sexuelles devant les fenêtres lorsque le train passe devant une gare.
Pour d'autres, ce sont le frolement du bras du voisin sur l'accoudoir ou encore les vibrations du trains qui créent le trouble sidérodromophile.

    Ces trépidations du chemin de fer, certes moins importantes aujourd'hui qu'autrefois, ont souvent inspiré les amants, comme les écrivains. Leur effet, indiscutablement excitant, est à l'origine de nombreuses idylles ferroviaires. Une nouvelle de Guy de Maupassant, justement appelée Idylle, montre une nourrice encombrée de sa lactation importante et qu'un voyageur soulage en la têtant. La même scène se retrouve dans Les Valseuses (Bertrand Blier, 1974) alors qu'Alphonse Allais a écrit plusieurs textes sur ce thème. On retrouve également une scène érotique inspirée par le train, et faisant référence d'ailleurs à l'oeuvre d'Alphonse Allais dans Les Onze Mille verges d'Apollinaire.
(source : wikipédia)

Citations:
"La trépidation excitante des trains
Nous glisse des désirs dans la moelle des reins." Alphonse Allais
"Le prince Mony et Cornabœux avaient pris place dans l’Orient Express; la trépidation du train ne manqua point de produire aussitôt son effet. Mony banda comme un cosaque et jeta sur Cornabœux des regards enflammés." Guillaume Apolinaire, Les Onze Mille verges, 1907
" - Je vais voir en queue de train s'il y a des nouvelles têtes" dit Raphaëlle. 
- Ben moi je vais faire le contraire, répondit Elodie"

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Définition
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