Récits érotiques

Vendredi 18 mars 5 18 /03 /Mars 08:00

 

Il a les mains qui chantent, et j’ai le cœur qui bat. Mais il me tient à distance, il me porte à bout de bras. Il me poussera loin, aux limites de mon désir. Il veut que je défaille, que je cède, que je plie sous mon envie de lui, avant de plier sous lui.

C’est à peine s’il m’effleure et pourtant je le sens si présent. La chaleur de ses mains, de sa bouche qui me parcourent sans avoir l’air d’y toucher, sa chaleur me consume déjà. S’il pouvait seulement, rien qu’une fois poser sa main, là, la poser vraiment et déclencher l’explosion vive de nos peaux qui se rencontrent.

Mais non, Monsieur aime me torturer de caresses qui n’en sont pas, de faux attouchements qui me laissent sur ma faim !

Car j’ai faim, moi, et la nuit sera longue !

Il me faudra être docile parfois, sauvage quand il le faudra, pour finalement obtenir le repos qu’il me promet.

Oh, je voudrais le mordre ! Je vais le mordre ! Tout mon désir tient dans ma bouche ! Qu’on me donne à sucer, à croquer, à lécher ! Qu’on apaise ma faim !

Je suis au supplice et pourtant je ne dis rien. Je soupire, je geins, je grogne tout au plus. Je mène des rebellions d’enfant sage, des révolution d’innocente, de catcheuse impuissante !

Je n’ai rien dans les mains que ce qu’il veut bien me laisser, un bout de drap, parfois son bras, jamais longtemps.

Il me met au supplice et pourtant j’aime ! Ô comme son corps sait parler au mien !

Déjà il en connaît les moindres recoins, les moindres frissons, comme si mon corps lui appartenait depuis toujours.

Qui pourrait dire que quelques heures plus tôt nous ignorions tout l’un de l’autre. Il a fallu que nos regards se croisent, une fois. Il a fallu aussi trouver un prétexte pour l’attirer. Un massage ! Il se targue de savoir dénouer la moindre tension courant sous ma peau, qu’il le prouve donc ! Un massage, un défi ! Déjà je l’amenais à mon repère !

Mais une fois là, une fois le massage savouré, il fallait encore que les choses dévient, que ses mains dérapent, que nos corps se rencontrent vraiment.

J’ai joué de finesse, de langueurs et de minauderies ! Lentement glisser mon corps de chatte contre le sien, le déployer, l’ouvrir, l’offrir à ses caresses presque innocentes encore. Et c’est naturellement, presque sans y penser, que ses mains sont venues en quelque recoins plus sombres, plus secrets. Des plis de chairs où la décence ne mène jamais les doigts habiles des masseurs honnêtes !

S’il a pu hésiter, en gentilhomme, il n’a pas fui ! Et le voilà menotté à mes cuisses, à mes fesses, à ma peau !

C’est une conversation qui se passe de mots, de lui à moi ! Il résiste, encore, par jeu ! Son souffle est court comme le mien, nous sommes à fleur de peau, à court de tout. Plus rien n’existe autour que les rythmes instinctifs qui nous viennent en nous tendant vers l’autre, en nous retirant le temps d’être désiré plus ! C’est la lune, la marée de nos humeurs qui nous portent, nous poussent, nous tirent !

Et nous tangons !

Seul son mat se dresse en point de repère, la verticalité faite de chair et de sang ! Et je sais bien, je sens qu’il me faudrait m’y agripper, m’y empaler pour retrouver un semblant de sens à tout cela. M’asseoir droite sur ce pieu érigé pour moi serait le seul moyen de savoir où je suis !

Mais le bougre me refuse encore ce privilège. C’est à peine s’il vient me taquiner du bout de la queue, l’animal !

Oh mais que le temps passe vite, et comme il coule entre mes doigts sans qu’enfin je n’obtienne rien de lui que torture.

« Je vous aimerai jusqu’à minuit et je disparaîtrai ».

L’heure tourne et nous nous cherchons encore !

Je le veux ! Si fort !

Là, ça brûle, ça palpite ! Mon con soupire, il appelle en vain le vit qui ne vient pas !

Mon dos se tend, ma croupe se tend. Je viens me frotter, taquiner, m’offrir. S’il ne me prend pas là, je le gobe entre mes lèvres gorgées, d’un coup de hanche adroit pour l’avaler au plus profond de moi !


Enfin !

L’invitation venait à point, il a trouvé l’appât, le piège entre mes cuisses et s’y est engouffré sans faillir !

Il me prend, me chevauche et rue tant que nous suons toute l’eau du monde !

Je ne sais plus rien que sa queue qui me fait oublier jusqu’à mon nom.

Mon corps vibre, vrombit, mon cœur bat comme jamais mille tambours aux carnavals d’ici et de là !

Tout tangue, tout se bouscule, je n’ai plus de poids, plus de peau, je ne suis qu’un sexe et une âme légère vacillant sous ses assauts !

Mon désir est à son comble, mon plaisir sur le point d’exploser, je le sens hors d’haleine, je vais mourir comme j’aime à le faire entre les bras des hommes, je vais me perdre le laisser là !

Je n’en peux plus je veux venir, je vais venir…


« MINUIT ! Il est minuit ! Je dois filer…

Désolé, on reprendra ça une autre fois… »


J’ai couché avec Monsieur Cendrillon. Le vil m’a laissé sa chaussette gauche dans la hâte.

Mais ainsi je le retrouverai… Il me doit une petite mort bien méritée!

Ô rage, ô frustration !

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Récits érotiques
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Lundi 1 février 1 01 /02 /Fév 20:00
C'est l'hiver et il faut bien se tenir chaud et s'echauffer l'esprit au coin du feu avec quelques lectures à faire rosir les joues innocentes.

Néoplaisir relance cette année son concours de récits érotiques, vous avez jusqu'au 12 février à minuit pour envoyer votre candidature à cette adresse : redaction@neoplaisir.com

Le thème : "Racontez votre plus folle nuit d’amour, qu’elle soit torride ou insolite, pourvu qu’elle dépeigne avec sensualité et érotisme la passion qui vous anime !"

À vos plumes !!!


http://www.neoplaisir.com/sexyblog/assets/images/DIVERS_2/concours-stvalentin.jpg


Les contributions seront publiées sur le site Neoplaisir dans la partie « récits érotiques » durant toute la durée du concours et les gagnants remporteront des chèques cadeaux valables sur tout le site. Les résultats seront affichés le jour de la Saint-Valentin.



1er prix : 1 chèque cadeau d'un montant de 100 euros
2ème prix : 1 chèque cadeau d'une valeur de 75 euros
3ème prix : 1 chèque cadeau de 50 euros
 


Ces chèques sont valables uniquement sur le site Neoplaisir et seront accompagnés de cadeaux divers, offerts par la boutique.
Chaque participant au concours recevra également un bon de réduction de 5 euros.


Un jury composé de Manu, La Peste, Mry et Pingoo détermineront, parmi tous les récits, ceux qui auront le plus fait vibrer leur passion."

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Récits érotiques
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Vendredi 11 avril 5 11 /04 /Avr 22:30
Le site Néoplaisir organise un grand concours de récits érotiques.
Vous pouvez participer
ici.
Vous pouvez voter
.
Votez pour moiiiiiiii !
Ci-dessous, ma participation au concours.


Avant de dormir, petites histoires érotiques, petits récits obscènes

 

Il est là, assis,

Ses yeux posés sur moi.

Il est là et il me dit

C'est ton envie que je bois!

Et dans les profondeurs de mon corps,

Dans ses replis secrets,

Je sens ses doigts tresser,

Le plus doux des trésors.

Je l'entends qui souffle,

Je m'entends gémir,

Je le sens qui souffre,

Je me sens partir.

 

Mon ivresse brule ses doigts et ses lèvres.

Ma bouche dévore, avale sa virilité, embrasse et se retient de mordre.

Nous sommes tous les deux perdus dans ce monde impalpable appelé jouissance.

Mais nous avons beau être partis en même temps, nous ne faisons pas le même voyage.

L’orgasme à pleine vitesse le frappe de plein fouet alors qu’il me soulève comme une feuille dans le vent.

Voilà ce qu’il m’envie, voilà le fruit de sa jalousie, je jouis, je jouis et jouis encore tandis que lui, à peine délivré de sa semence, touché par la grâce, par trop fulgurante, retombe seul dans la froide réalité, manquant de souffle et irrésistiblement attiré par les bras de Morphée.

Et moi ? Moi je reste perchée.

Je le laisse seul, mon homme. Abandonnée à mon plaisir, qu’il entretient encore, se doigts perdus en moi. Il est avec moi, il m’accompagne, c’est lui qui me pousse plus haut. Mais je suis tout de même seule, loin devant, loin très loin au-dessus, dans cette vague qui m’enivre.

Et puis je redescends, lentement. Je m’accroche à lui, à son cou, à ses épaules puissantes pour atterrir en douceur.

J’aurais pu rester des heures durant, lovée dans mon nuage orgasmique. J’aurais attendu qu’il me prenne, me fasse l’amour encore et encore, avec sa bouche, ses doigts, sa verge.

Quand il me baise, c’est tout son corps qui me possède, qui m’aime, qui m’appartient. C’est son corps entiers qui se fond dans le mien pour ne faire qu’un souffle, qu’un gémissement, qu’un râle… Un seul désir pour des plaisirs multiples. Parfois douces, parfois sauvages voire animales, nos étreintes ne sont qu’intensité.
Incandescence !

 

 

Décence, vous avez dit décence ?

La sueur collait son jupon à ses jambes de reine sans pour autant entraver se démarche gracieuse.

Mais elle ne semblait guère s’en préoccuper, toute troublée qu’elle était encore de la façon dont cet homme, cet inconnu l’avait regardée dans le train cahotant qui la propulsait sur l’un ou l’autre de ses voisins, indifféremment. Ces bousculades répétées n’avaient fait qu’augmenter le trouble de la jeune femme. Sentir ainsi ces corps chauds de mâles, ces odeurs animales tout en se brulant aux regards pesant sur elle et sur sa robe que l’humidité rendait de plus en plus transparente la transcendaient. Il faut dire que rares sont les femmes qui prennent le train par cette température, préférant l’ombre fraiche des maisons claires et la compagnie des voisines. Mais Elle n’est pas de celles-là et se plait à la compagnie des hommes.

 

Le geste est lent, la caresse est précise.

Ses mains parcourent mon corps en un savant mélange de tendresse et d’érotisme.

Le wagon est bondé, les voyageurs se retrouvent collés les uns aux autres bien malgré eux.

Je sens son corps d’homme qui fait pression contre le mien. En dépit des bousculades, jamais sa chaleur ne me quitte. Il est le seul être immobile dans la tourmente de ce train agité, et je m’agrippe à lui comme à un roc dans la tempête.

Je ne l’ai jamais vu, qu’est-ce qui me pousse, moi, la prudente, à enlacer le cou de cet inconnu ?

Le fait est qu’il respire la sensualité, et que son regard m’attire et m’attise.

Et, tandis que nous nous laissons porter par les rails, tandis que je m’agrippe à lui pour ne point choir dans les bras d’un autre, ses mains parcourent mon corps.

Mais il a l’élégance de le faire avec tellement de lenteur et de désinvolture, que nul ne peut le voir, je suis seule à pouvoir le sentir.

Je sens les regards peser sur moi. Je suis pratiquement la seule femme à être monté dans le train, si l’un de ces hommes décelaient la moindre des caresses qu’Il me prodigue, c’en est terminé de ma dignité.

Et pourtant, elles n’ont de cesse de courir sur ma peau, ses mains, et de la faire vibrer, frissonner. Ses doigts, doux et rugueux à la fois, effleurent chaque recoin dénudé de ma peau. Ils passent sur ma nuque, amenant un peu d’air frais en soufflant sous la masse de mes cheveux roux, derrière mes oreilles, là où la peau est si sensible, le long de mes bras dont les poils se hérissent jusqu’à la limite de mes aisselles…

Et puis ses mains froissent le tissu, toujours à l’insu de tous… Il caresse mes formes à travers l’étoffe, et je ne sais plus si c’est mieux, si c’est pire, je voudrais sentir sa peau sur la mienne, et le lin fin, comme une barrière, excite mon désir et me trouble plus encore. Tout mon corps n’existe plus que par ses mains.

Et ce mélange de désir et de frustration nous noie, nous emporte sur des flots où ne demeure que l’envie de l’autre, plus rien n’existe. Je m’abandonne à ses caresses et je sens qu’il est tout entier contre moi, tendu, fondu en moi…

Nos corps sont vêtus et pourtant ils se font l’amour, ils s’embrassent comme nos bouches soupirent, halètent, suspendus au plaisir qui fait son nids au creux de nous. C’est flot solaire qui rayonne à la jonction de nos corps et nous dépasse.

Je suis dans tes bras, j’inonde le train et les passants…Je suis Fontaine, tu es mon eau, je te bois, je me bois, je me noie, tu m’embrasses, enfin !

 

Je fonds,

Tu bandes,

Il fait chaud.

Nous nous aimons.

Vous me baisez.

Ils…attendent leur tour.

 

Je suis Emmanuelle, je suis Bilitys, je suis O. Je suis toutes ces femmes libérées et soumises au plaisir des hommes qu’elles croisent.

Je suis asservie à leurs désirs. Je ne peux résister aux regards fiévreux, aux verges turgescentes, aux caresses brulantes qui m’assaillent.

C’est le train entier qui me passe sur le corps, baise mon con béant et m’asperge de son foutre aigre. Ce sont les années d’abstinences de ces hommes, de ces cocus du dimanche, qui perlent sur ma peau et se mêlent à ma sueur.

Je n’en peux plus de jouir, j’ai perdu mon amant, j’en ai trouvé mille autres et nul ne me laisse de repos. Je suis leur femme, leur épouse. Je suis La Femme et toute la virilité du monde me fait l’amour. Ma chatte est sacrée, caressez-là, ca porte bonheur…

 

Tu dors ?

Mon amour aime s’endormir en écoutant mes petits contes obscènes.

Demain, je m’éveillerai, ta queue entre mes doigts,

Encore humide de nos plaisirs oniriques.

Mais pour l’instant tu dors…

Si j’osais…

J’ose,

Je te viole,

J’abuse de ton sommeil innocent,

Je m’empale,

Je cavale,

Je me brule une fois de plus sur ce pieu érigé,

Comme un hommage à ton sexe,

Comme une offrande au mien.

A quoi rêves-tu ?

Par Mademoiselle Winola - Publié dans : Récits érotiques
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Les résultats du concours de récits érotiques Néoplaisir se trouvent ici
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