Le blog Q, les aventures X, les histoires d'O de Mademoiselle W.
Comme un Zéphyr qui passe et s'égare entre mes bras, entre mes
cuisses,
Comme un soupir qui me torture là où nul ne vient plus caresser les chairs oubliées,
Comme un souvenir, une brûlure quand ma peau se fend comme une bouche se tord,
Comme une morsure, une larme salée sur les plaies qui appellent le baiser salvateur,
Mon corps appelle, ma voix se tait.
La flamme me rappelle mon état de femme, d'animal assoiffé.
Et la vie affleure pour s'écrire en ligne claire, en frissons timides, sous l'épiderme,
J'ai la plume, le poil qui me démangent.
Voulez-vous jouer ?
Prenez ma main, emmenez-moi, loin où je ne penserai plus.
Si l'on voulait encore, m'apprêter une voiture, quelques chevaux peut-être,
Et me mener sur des routes sombres jusqu'aux clairières baignées de lumières chaudes.
Un sourire, une caresse amie au détour d'un chemin,
Un présent de pulpe et de sang,
Que l'on m'anime encore, qu'on tire mes ficelles,
Et que souffle encore sur mes cils le vent doux des passions tendres.
Comme un soupir qui me torture là où nul ne vient plus caresser les chairs oubliées,
Comme un souvenir, une brûlure quand ma peau se fend comme une bouche se tord,
Comme une morsure, une larme salée sur les plaies qui appellent le baiser salvateur,
Mon corps appelle, ma voix se tait.
La flamme me rappelle mon état de femme, d'animal assoiffé.
Et la vie affleure pour s'écrire en ligne claire, en frissons timides, sous l'épiderme,
J'ai la plume, le poil qui me démangent.
Voulez-vous jouer ?
Prenez ma main, emmenez-moi, loin où je ne penserai plus.
Si l'on voulait encore, m'apprêter une voiture, quelques chevaux peut-être,
Et me mener sur des routes sombres jusqu'aux clairières baignées de lumières chaudes.
Un sourire, une caresse amie au détour d'un chemin,
Un présent de pulpe et de sang,
Que l'on m'anime encore, qu'on tire mes ficelles,
Et que souffle encore sur mes cils le vent doux des passions tendres.
Lun 16 nov 2009
3 commentaires
Du plus profond de la plus profonde langueur, la fleur de votre fleur me conte votre nuit de n'être plus à moi, me livre votre ennui de jouer sous mes doigts. Apparaissez, vous m'avez appelé ; et
livrez-moi l'humeur de vos pensées.
Vivien
Vivien
V. - le 29/11/2009 à 16h33
Bonsoir chère demoiselle. Je viens de découvrir votre blog, l'ai parcouru de part en part et souhaitait vous remercier pour ces précieux instants. Bien à vous.
N. D. Masson - le 02/01/2010 à 06h50
Chair pulpeuse à croquer
Mollement de vos deux soleils...
Sang très chaud à boire
Voluptueusement de votre nuit...