Le blog Q, les aventures X, les histoires d'O de Mademoiselle W.

La question aura fait couler beaucoup d'encre et animé plus d'un repas houleux !
Je ne vous apporterai pas la réponse aujourd'hui !
Par contre j'ai découvert une chose :
Il manquait un oeuf à ma collection de jouets de poulette !
Et pas n'importe quel oeuf, non !
Un oeuf vibrant télécommandé... sans fil !!!



Or j'ai trouvé cette petite merveille au pied du sapin d'un ours, ou presque, quelques jours avant noël !

Imaginez :
Glisser l'oeuf au plus chaud de soi... le couver avec amour...
Confier la télécommande à cet ours tendre... ou à toute autre grosse bête caressante...
Rire un coup et oublier l'oeuf...
Sortir alors faire un tour, manger au restaurant peut-être...
Et se laisser surprendre alors, quand on s'y attend le moins, par les douces vibrations qui envahissent doucement le corps chaud de la poulette !!!
Sursauter, rougir, sourire, rougir encore... et savourer...
Prendre son pied partout, à tout instant, sur simple pression de l'ours sur la télécommande...
Incongruité et impromptu sont les clefs de plaisirs savoureux, souvent...
Au cinéma... classique...
Dans un métro bondé... pas vu, pas pris !
Dans un train, sous les traits innocents d'une belle assoupie... au train dormant !
En cours magistral, en conférence, en réunion... au nez et à la barbe de tant de collègues innocents...
Au supermarché... lumineuses parmi les consommateurs ternes !

Oooooooooh oui !
Voilà bien un jouet dont je ne me lasserai pas de sitot !
Et soumises aux volontés d'un ours, je serai la poulette qui a joui bien avant l'oeuf...
L'oeuf demeure, donc, celui qui fit venir la poule !
Dim 21 déc 2008 4 commentaires
Ohoh... quelle géniale invention... quelle poule géniale... et comme elle donne envie de postuler au rang d'ours...
Monsieur Duc - le 21/12/2008 à 14h47
Texte et objet délicieux.
Juliette - le 28/12/2008 à 10h41
l'ours te salue bien bas ;-)
tom - le 28/12/2008 à 23h38
Permettez-moi d’être parfaitement circonspect… Cet œuf symbolise très bien les malheureuses innovations que pondent notre malheureuse civilisation sur le déclin : répondre, par un plaisir immédiat et garanti au désir, voire l’anticiper, pour finalement, le tuer. Lorsque le marketing associé à la technologie (nano, chimie…) auront insidieusement dissout la poésie, l’attente, la magie de la séduction, la chaleur des rapports humains dans leur entreprise de manipulation, que restera-il que la dépendance et la frustration ? Je déteste cet objet sorti d’usine, made in china, qui n’est qu’un leurre, un corps étranger et sans noblesse, un ver dans le fruit si beau qu’est le ventre des femmes. Respectueuses salutations
V. - le 31/12/2008 à 15h14